audio – Visions du futur

medmo 13/07/2019
medmo 13/07/2019

Mon emploi du temps a occasionné l’expérience d’une semaine sans guidance et ce samedi marque la reprise de cette pratique. Je suis en compagnie de Chloé et Michaël, deux amis très réceptifs au monde spirituel et habitués aux canalisations.

La guidance de ce jour nous emmène dans plusieurs tableaux représentant le futur de la Terre et de l’humanité. Grandes étendues de terre arides, océans tempétueux et oasis d’apprentissage nous sont présentés avant que n’apparaissent des bergers sur échasses guidant des troupeaux de moutons.

L’enseignement de Melchisédech insiste sur la nécessité du non jugement du chemin de chacun, attitude indispensable à tous ceux qui ont mission de guider.

Arrive ensuite l’entité de Krishnamurti qui vient aider l’humanité à aller vers le non jugement d’autrui. Il nous informe également de la mission qu’il a eue lors de son incarnation et qui consistait à préparer l’humanité à ces images du futur qui nous ont été livrées au début de la guidance.

Transcription faite par Sandrine Pochard, non revue par l’auteur.

Je suis ce que je suis
Je suis présence divine
Je suis amour
Je suis lumière
Je suis énergie et je nage dans le mouvement de la vie

Heureuse de retrouver la pratique de la connexion à mon JE SUIS sous cette forme reconnaissable, de cette manière formalisée qui permet d’entendre et de voir avec netteté les informations qui sont données .
J’ai le plaisir ce soir d’être avec Chloé et Michaël qui eux aussi ont choisi de se mettre au service de leur JE SUIS pour recevoir les informations, pour accueillir les effluves de l’Esprit et ainsi être guidés dans l’accomplissement de notre mission .

Je prends le temps de renforcer mon ancrage, de sentir la base de mon corps, mes pieds, ma colonne vertébrale, de ressentir ma propre présence ici dans mon corps, de ressentir la présence de ce que JE SUIS de toute éternité dans mes cellules, dans ma forme humaine.
Je sens mon coeur qui s’ouvre, ma conscience qui s’élève. Je sens que tout mon être ici sur la Terre se met à la disposition de ce que JE SUIS de toute éternité.

J’accueille l’archange Michaël, son épée qui terrasse le dragon, qui me permet par sa présence d’être le maître de ma dimension humaine .
J’accueille la présence du maître Cristal qui renforce ma colonne vertébrale, qui consolide mon squelette, qui me permet de sentir ma solidité et ma consistance ici, dans mon corps de chair pour que l’Esprit puisse vivre sur la Terre.
Je reçois à ma gauche l’amour de Marie, mère divine, conscience de la Terre.
Et je chemine avec la présence à ma droite de Jésus mon frère, mon ami, mon guide, celui qui me montre la voie, celui qui a expérimenté avant moi, la jonction de la dimension humaine et de la nature spirituelle.
Je sens la couronne de mon crâne s’ouvrir, je sens la lumière violette qui pénètre à l’intérieur de moi.
Je perçois aussi la présence de toutes celles et de tous ceux qui sont là, simultanément à nous trois, qui sommes ici réunies physiquement et qui permettent que la connexion soit plus forte, que la réception de l’influence de l’Esprit soit plus grande, plus opérante.

Je nous sens accueillies par le Grand Conseil des treize, ces êtres spirituels qui veillent à la progression de l’humanité et de la Terre, qui veillent à l’expérience que nous vivons ici avec la planète Terre. Chacun de ces êtres est porteur de la conscience d’une planète de notre système solaire. La conscience solaire portée par le grand sage qui préside l’assemblée nous salue, nous reconnaît, nous encourage à nous hisser plus loin, plus haut dans notre conscience, sur notre fréquence. L’unité est possible en cet instant pour chacun de nous.

Je perçois mon être en forme ovoïde, je perçois que l’ Esprit se présente à moi sous la forme d’un oeuf duquel ma dimension humaine peut sortir. L’éclosion peut avoir lieu, l’explosion de l’Esprit dans la matière peut se réaliser. Je sens que la fréquence s’élève par la présence d’une forte chaleur, notamment au niveau de la tête. J’ai l’impression que ma tête est en ébullition. Toute la partie haute au-dessus du cou est très concernée par la chaleur. Et je sens que quelque chose est encore à l’intérieur timoré en moi, quelque chose est un peu timide pour recevoir la puissance de l’Esprit.
Et je vois la présence de Melchisédech, grand initié, grand guide pour notre humanité et sa présence me rassure, me donne confiance. Sa présence m’inspire et renforce l’autorisation que je me donne de recevoir les instructions du monde de l’Esprit.

Il m’est montré une grande bibliothèque, un grand local des archives. Il m’est montré que dans cette bibliothèque sont stockées toutes les informations de l’histoire de l’humanité, de l’histoire de la Terre, de toutes les formes empruntées par la conscience humaine.
Avant que celle-ci ne soit dans la forme que nous lui connaissons aujourd’hui au travers des corps humains, tels qu’ils sont, à travers les personnalités telles qu’elles sont, nous avons été, avant cette forme là, dans d’autres formes bien moins densifiées et nous portons en nous l’histoire de ces formes anciennes.

Je sens qu’il faut que je dépose quelque chose, une peur probablement de contacter ces formes anciennes de la conscience humaine, lorsque les humains étaient indifférenciés et qu’ils n’étaient pas dans leurs apparences diversifiées. Il s’agit de retrouver dans mes cellules, dans mon être humain, la mémoire de cette humanité non dissociée qui était une, uniformisée et il s’agit de me souvenir que cette mémoire est une tentation pour chaque être humain, de retrouver l’uniformité, la ressemblance parfaite entre chacun.
Il vous est proposé, dit Melchisédech, «  d’être chacun une cellule du corps humain, du corps de l’humanité, une cellule différenciée, une cellule spécifique, une cellule individualisée oeuvrant pour la totalité, pour la fraternité  ».

Est ce que Chloé, Michaël, vous avez des images, des sensations ?
Michaël  : moi j’ai chaud au visage, j’ai chaud aussi .
Chloé  : moi aussi j’ai très chaud au visage et j’ai un petit peu mal à la tête .

Il m’est dit  : «  acceptez vous cette cuisson qui vous est proposée ? Une cuisson alchimique, une opération qui permet une transformation, qui se fait indépendamment de votre pensée. Car la cuisson a lieu dans l’athanor de votre tête, dans le creuset alchimique de votre tête. Et l’opération se produit par elle-même et non pas sous votre propre maîtrise, sous votre propre contrôle. C’est votre JE SUIS qui procède à l’opération. Car il s’agit de vous aider à transformer un certain nombre de manières que vous avez, de mener vos projets, d’entreprendre vos affaires, de mener vos opérations.
Jusqu’à présent vous avez utilisé votre raisonnement, vous avez utilisé vos capacités logiques pour entreprendre, pour créer, pour oeuvrer. Aujourd’hui, il vous est proposé d’utiliser plutôt l’autre cerveau. Vous avez utilisé jusqu’à présent le cerveau gauche et maintenant, il vous est plutôt proposé d’utiliser le cerveau droit. Pour que vous acceptiez de changer de latéralité, pour que vous acceptiez de modifier votre outil, il faut que vous puissiez lâcher prise, que vous puissiez abandonner les repères anciens que vous aviez  ».

Je vois du bleu et du jaune, deux couleurs qui sont côte à côte et cela vibre au niveau des joues, très fort, cela brûle pratiquement au niveau des joues.
C’est l’heure où mon mental intervient pour me dire que, c’est du grand n’importe quoi, qu’il ne se passe rien du tout. Bon, mon corps dit le contraire parce que cela me pique sur les joues tellement c’est chaud. Et je propose donc à mon mental d’accepter de suivre l’opération et le temps des conclusions viendra après.
Voilà, je sens que cela pose quelque chose, cela calme quelque chose en moi.

Je sens une grande colonne au niveau de l’oesophage, cela part de la gorge, passe par le sternum, l’oesophage, une grande colonne d’énergie qui se pose plutôt sur le devant du corps. Et je comprends qu’il m’est proposé d’accueillir la nourriture de l’Esprit. Qu’en fait la nourriture de l’Esprit ne passe pas par la bouche et la mastication mais est donnée directement par le cou. Il n’y a pas de mastication, c’est quelque chose qui est donné et qui est prêt à être digéré par l’être humain.
On me dit qu’il s’agit de la manne, ce que les hébreux qui étaient en train de traverser le désert avec Moïse ont appelé la manne. C’est la manne céleste qui est donnée et qui est digeste.
Je sens que cela nourrit quelque chose en moi. Et je comprends qu’à cette étape de la guidance, il s’agit simplement de recevoir, de recevoir la substance subtile de l’Esprit pour pouvoir être renforcé dans ce que nous sommes, pour pouvoir être suffisamment solide spirituellement avant d’être mobilisé pour accomplir une action.
Et en fait l’image qui m’est donnée, c’est comme une troupe qui serait rassemblée et qui reçoit la nourriture dont elle a besoin pour pouvoir avancer plus loin, pour pouvoir poursuivre son chemin et accomplir la consigne qui va lui être donnée.

Est ce que vous ressentez quelque chose ?
Chloé : j’ai senti passer dans ma gorge, c’est quelque chose entre le liquide et le gazeux et j’ai l’impression que cela me remplit complètement.
Michaël : c’est au niveau du coeur que cela agit. Je sens comme si mon coeur vibre, comme un soubresaut.

La phrase qui m’est donnée, «  vous êtes maintenant prêts à sauter comme des cabris  ». En tout cas, ce que cela donne comme image pour moi, c’est le côté d’avancer librement, en sautant, très souplement et en même temps avec détermination. Le cabri ne lâche pas l’affaire, il veut monter au sommet et il y va.
Il m’est donné de voir, je pourrais dire en analogie, c’est comme une armée, mais en fait ce sont, des êtres spirituels qui vont en troupe, en troupe d’êtres spirituels et qui nous accueillent.
Ce sont des êtres qui sont rassemblés, comme une armée le serait, ce n’est pas du tout une armée mais ils sont en troupe, c’est à dire bien organisés, en rang et en colonne. C’est vraiment très, très structuré, leur assemblée est très structurée et ils sont managés par un être, par une conscience solaire.
Je reconnais Antarès, une conscience solaire de la constellation du Scorpion et cette conscience solaire est un peu le chef d’orchestre de cette troupe. Et cette troupe interprète une symphonie qui évidemment ne se fait pas avec des instruments de musique mais avec la vibration qui émane de leurs êtres. Et grâce à cette symphonie qu’ils interprètent pour nous, quelque chose nous élève, quelque chose nous rend plus subtil, quelque chose nous rend plus vibrant.

Je sens qu’il faut que je laisse un temps pour que cette ouverture se fasse. Il est question de nous enseigner sur l’avenir de l’humanité, il est question de nous emmener dans la vision de ce que nous voulons pour l’humanité future car personne d’autre que les humains ne veulent quelque chose . Ce qui est voulu par le monde de l’Esprit est voulu par l’Esprit, ce qui est voulu pour l’humanité est voulu par l’être spirituel de chaque humain.
Je vois une couleur bleue foncée, bleu nuit, qui est la première chose que je vois de la future humanité.

Est ce que vous avez quelque chose vous, de votre côté ?
Michaël : c’est assez flou, je me suis senti tiré, aspiré par l’avant, par le coeur et après j’ai cru apercevoir des petites constructions.
Marie-Odile : j’ai l’image de huttes, de petites cases en fait, comme on peut voir dans les villages africains ou des yourtes, ce type de construction, très légères.
L’impression que j’ai, là tout de suite en captant ce qui est donné, c’est quelque chose de la mobilité des humains. Les humains doivent pouvoir être mobiles, ne jamais s’installer définitivement quelque part. D’où ces constructions un peu légères, un peu éphémères.
Je ne crois pas que le côté nomade, le côté non sédentaire des humains soit lié à la recherche de nourriture, comme cela pu être le cas autrefois dans l’histoire de l’humanité.
Il y a une période où les humains devront s’adapter aux aspects climatiques de la Terre. Les changements de température à la surface de la Terre, les changements de climat sur la Terre vont générer la nécessité de s’adapter et parfois de migrer. En fait l’image que j’ai, c’est des êtres qui précèdent le feu, les incendies.
Alors ce n’est pas du tout au niveau physique, c’est plutôt symbolique. Les incendies ne sont pas comme on peut les connaître, mais quand même quelque chose qui brûle la Terre. Et donc les humains vont chercher sans cesse à échapper à la terre brûlée.
Michaël : c’est très clair, il y a une sorte d’aridité très forte. Ce que je voyais tout à l’heure, en fait c’était des cabanes de terre et de bois et surtout des regroupements de personnes avec un système un peu comme des fourmis. Il y a beaucoup de circulation entre les êtres.

Il est dit que toutes ces images sont données pour que nous soyons préparés, pour que nous soyons en capacité de comprendre ce qui se passe. Car il est important que chaque guide guérisseur de l’humanité voie le sens de tous les événements, de toutes les situations.
Les images qui vous sont données, transmises, le sont pour que vous soyez en capacité d’assumer, d’accomplir votre mission. Car il vous faudra expliquer à vos frères et à vos soeurs de l’humanité ce qui est en train de se passer, ce qui est en train de ce dérouler.
Il faudra expliquer à chacun que les fortes chaleurs sont liées à la nécessité de l’élévation vibratoires, à la montée de la fréquence. Car les vibrations dont nous parlons sont une accélération des oscillations de l’énergie dans la matière et elles provoquent de la chaleur. Vous pouvez facilement regarder vos lois physiques et comprendre ce qui se produit véritablement avec l’énergie dans le corps. De ce point de vue la physique, y compris la physique matérialiste décrit parfaitement ce qu’est l’élévation vibratoire. Et les fortes chaleurs de la Terre sont une invitation à entrer dans votre propre chaleur.
Plus vous résistez à l’élévation des températures, à l’élévation vibratoire, plus vous souffrez. Et il y a lieu d’apprendre à laisser l’énergie circuler dans votre chair, dans votre corps.

Et juste après, l’autre image qui m’est donnée est celle de l’eau et la puissance des océans. Donc là clairement, j’ai l’image d’océans déchaînés et de changements importants dans la présence de l’eau sur la Terre. Ce qui se passe aussi, c’est qu’il y a beaucoup d’eaux salées avec la montée de température, la densité de sel dans l’eau devient plus grande.
Il est question d’eau avec le goût amer, de l’amertume de l’eau. Et face à l’eau je vois des assemblées d’humains assis très paisibles qui en fait apprennent par leur conscience à gérer le mouvement de l’eau, à gérer le mouvement des océans . Il est question là de la capacité de l’être humain à devenir maître des éléments.
D’une certaine façon, d’être maître de la chaleur comme il était dit tout à l’heure et là maître de l’eau. Et autant devant l’aridité, je voyais des humains qui étaient en mouvement, qui couraient pour aller vers des climats plus tempérés. Autant là je vois des humains qui sont assis en méditation avec l’élément eau, pour entrer en relation avec l’eau et faire en sorte que l’eau soit amicale pour les humains.

Est ce que vous avez quelque chose , vous  ?
Chloé  : depuis tout à l’heure, j’ai plutôt des images de quelque chose de très verdoyant, un peu comme des oasis avec beaucoup de végétation très haute, très verte, plutôt tropicale.

D’accord, c’est le troisième aspect, après l’image de l’aridité, l’image de l’eau, l’image des oasis, de la luxuriance, de l’abondance. Je sens que c’est aussi important de laisser cette image s’installer dans nos consciences. Il m’est dit que, «  les oasis sont en quelques sorte des écoles, des écoles pour l’apprentissage, des lieux où les enseignants viendront transmettre les informations, viendront aider ceux qui le désirent à devenir, les hommes de demain. Les enseignants ne sont pas ceux qui savent, les enseignants sont ceux qui reçoivent.
Les enseignants ne contiennent pas une somme de connaissance, ils ouvrent leurs consciences afin de recevoir de leur JE SUIS ce qui a besoin d’être transmis. Les enseignants ne sont pas des diplômés qui font preuve de leur savoir mais des êtres qui disent oui, à la transmission de l ‘Esprit dans leur forme humaine. Il est important que nous entendions cela  » .

Chloé: en fait, j’ai l’impression que ces endroits, d’oasis, c’est comme si, c’est un endroit où l’on peut être complètement en sécurité parce que les êtres qui y sont, ont pleinement conscience de ce qu’ils sont.
C’est à dire que la sécurité ne vient pas d’un bouclier, d’un armement, d’une organisation, mais de la conscience.
Cela me fait du bien de l’entendre et d’ailleurs physiquement, cela ouvre quelque chose au niveau du plexus solaire. La conscience totale de l’être et du sens de la vie sur la Terre. Et cela me demande d’évacuer quelque chose qui est très fort chez moi, d’évacuer la peur de la non conscience.
Je suppose que ma non conscience me fait peur mais dans le visible, j’ai beaucoup plus peur de la non conscience des autres. Évidemment, c’est plus facile de voir celle des autres que la mienne . Et ce que tu dis là, marque une étape d’évolution, conscience de soi, de l’autre, du sens de l’existence, de l’Esprit en soi.

Michaël : moi, j’ai l’image de « la belle verte » et de leur manière de vivre avec cette conscience.
Pour moi, depuis que nous sommes enseignés sur cette phase transitoire de l’humanité, évidemment je suis reliée au livre de l’apocalypse dans le nouveau testament et toutes ces images que Jean écrit pour parler de la révélation, puisque apocalypse veut dire révélation, dans la douleur.
Et là, il m’est proposé de regarder dans le ciel et il y a des choses très contrastées que je vois. Je vois des oiseaux de fer, donc des avions et je vois aussi des oiseaux tels que nous les connaissons. Et il y a une cohabitation de ces deux choses volantes on peut dire.
Une chose totalement matérielle, motorisée, fabriquée par les humains et les oiseaux qui eux continuent d’être là, pour être l’intermédiaire entre le ciel et la Terre.
Il y a une espèce de lutte entre les avions de fer et les oiseaux. Et la lutte paraît bien dérisoire, disproportionnée, inégale entre les uns et les autres, mais ce qui est dit :  «  à cause de l’énergie nécessaire pour la propulsion des avions, la guerre, la lutte, sera vite gagnée par les oiseaux  ».
C’est dingue de voir cela et c’est l’orgueil de l’être humain qui le perdra par rapport à son projet d’imposer le monde matériel à la conscience humaine. La véritable bagarre a commencé au sein de l’humanité, c’est la lutte entre les religieux de la matière et les conscients de l’Esprit. Ceux qui font religion de la matière et ceux qui sont conscients de leurs origines spirituelles.
Les oiseaux sont clairement spirituels tandis que les aviateurs (tels qu’ils sont montrés là bien sur) sont les prêtres de la religion matérialiste. Il n’est pas question de dire que les aviateurs d’aujourd’hui sont tous matérialistes . En fait, je crois que ce qui est dit, ce qui va se passer dans le ciel visible de la Terre et je pense aussi à tous ces satellites qui sont placés partout et qui en fait occupent une grande partie des plans subtils de la Terre, tout cela en fait, va vraiment prendre son envergure en réalité. Tout ce qui a été placé en orbite de la Terre et qui densifie son corps subtil, va se heurter au vol des oiseaux, telle que la nature les a créés.

Vous avez quelque chose ?
Chloé: je suis toujours très reliée à cet endroit luxuriant et j’ai l’image d’humains qui coopèrent complètement avec les oiseaux.
Oui, parce que dans ces endroits luxuriants, c’est vraiment l’école et il y a vraiment un apprentissage de coopération avec la Terre et avec les différents éléments de la nature qui vivent avec la terre .
Il m’est donné de voir des gens avec des échasses. Ce que je comprends, ce sont des gens qui ont pris de la hauteur, des gens qui sont un peu de la race des géants et qui sont grands, qui ont grandi dans leur conscience et qui effectivement sont en capacité de guider l’humanité vers sa propre grandeur.
Et je vois aussi des troupeaux de moutons et oui, les échasses c’est aussi les bergers landais, dans la tradition, il y avait des moutons, il y a toujours des moutons. Et dans l’image traditionnelle, le mouton est celui qui suit, mais qui suit le berger, le berger en échasse.
Cette image est donnée pour signifier qu’un grand nombre d’humains ne prendront pas vraiment position, ils suivront les grands, ceux qui seront sur les échasses et il nous est demandé de ne pas prendre ombrage de cela.
Car pour beaucoup d’humains, le sommeil est profond aujourd’hui et le réveil sera quelque peu difficile, tardif. Il est donc important d’accepter qu’un certain nombre de vos frères et de vos soeurs suivront simplement ceux qui sont sur les échasses, ceux qui leur apparaîtront grands.
«  Ne vous affligez pas , ne soyez pas affectés de cela car ces êtres se réveilleront vraiment, ces êtres verront clair à un moment. Acceptez simplement que pendant un certain temps, ils seront des suiveurs et non pas des meneurs, non pas des maîtres mais des bons disciples. Il n’y a pas à redouter cette étape. Dans votre idéal probablement, vous désirerez que ces êtres là soient libres et décident par eux mêmes . Cela ne sera pas le cas. Beaucoup suivront ceux qui sont sur les échasses . Il est important que si vous-même êtes perçus comme grands, vous soyez indulgents avec ceux qui vous suivront  ».

Cela nous demande de sortir de tous nos jugements de valeur, de tout regard évaluatif sur ces situations. Il est dit que ce qui importe est le service qui est rendu à l’Esprit et non pas la manière idéale avec laquelle nous aimerions que ce service soit rendu. Il est important de prendre en compte la réalité. Hors probablement ignorez-vous aujourd’hui, l’état de léthargie de la conscience des humains . Beaucoup d’humains sont rendormis, anesthésiés, amnésiques.

Est ce que cela suscite des images chez vous, le berger landais et son troupeau  ?
Michaël : j’avais un grand champ de blé très calme. Au moment où tu as parlé des échasses est apparu pour moi un grand champ de blé qui me faisait penser à la manne. Qu’en gros, il y en a pour tout le monde. Quelque chose de très paisible dans la nourriture, mais peut-être dans la nourriture de l’Esprit. C’est immense en tout cas.
J’ai l’image de Jésus et de la multiplication des poissons. En fait quand il donne le pain, quand les disciples donnent le pain à la foule qui est présente, il y a un autre pain qui surgit et c’est l’image de l’abondance et de la nourriture qui ne manque jamais.
Chloé : je vois le troupeau de moutons qui reste sur les terres arides à la frontière des oasis, comme s’il ne pouvait pas entrer dans l’oasis, mais ils sont là, autour.

Il m’est dit que, «  certains entreront et d’autres non . Mais que cela ne dépend pas du berger, que cela dépend des moutons  ». Cela me demande vraiment de sortir de mes échelles de valeur entre le mouton et le berger. J’ai tout de suite envie de considérer que le mouton, c’est mal et que le berger c’est bien. Vraiment, il m’est demandé de me sortir de cela, que là n’est pas la question. Que la question est de la fonction du berger et la fonction du mouton et de la rencontre de ces deux fonctions.
«  Ne t’occupe pas du reste, il ne s’agit pas de se donner pour objectif de sauver le monde, de sauver l’humanité. Il s’agit de se donner comme objectif, de faire l’expérience de l’élévation de la fréquence. Et de le faire avec ceux qui seront là pour le faire  ».
L’humanité ne peut pas être perdue, il n’y a donc pas à la sauver. Il y a à contribuer à l’expérience qu’elle s’est engagée à faire. Le nombre qui le fera importe peu, pourvu que l’expérience ait lieu.
Cela provoque chez moi un grand soulagement parce que je crois qu’il y avait cette croyance qu’il fallait que tout le monde y arrive et ce n’est pas le cas.

Est ce que cela vous fait réagir ?
Michaël : cela me fait redescendre une pression aussi, oui, notamment au niveau de la fonction, par rapport à la fonction et à ne pas associer, projeter dessus l’image d’un sauveur ou bien au contraire l’image d’une victime qui pourrait aussi se retourner en bourreau et capoter.

C’est cela, peu importe le nombre pourvu que l’expérience ait lieu. C’est renoncer à cette idée de tout le monde. Et il est rappelé que personne n’est perdu dans l’histoire car les âmes incarnées qui resteront dans la Terre aride et n’entreront pas dans l’oasis, ces âmes incarnées poursuivront leur évolution d’une autre façon et elles n’ont pas à être jugées en échec parce qu’elles ne sont pas entrées dans l’oasis d’apprentissage.
Et il est rappelé aussi, qu’à chaque étape de l’initiation, à chaque étape de transformation, des humains resteront en arrière. Des êtres ne suivront pas l’évolution, arrêteront le chemin en cours de route et cela ne doit pas être considéré comme un échec, cela doit être perçu au contraire comme le propre de l’expérience. Car ce qui compte, souvenez vous, c’est l’exercice du libre arbitre. C’est l’exercice de la liberté qui est l’objet même de l’incarnation sur la Terre et non pas l’atteinte d’un objectif quelconque . Même si en parallèle de l’exercice de la liberté, il y a cette évolution nécessaire de la Terre et de l’humanité. Mais, l’essentiel de l’expérience réside dans l’exercice de la liberté, du libre choix de chacun, de son chemin.
Si le mouton reste dans le pays aride et qu’il le fait de son propre choix, par sa propre décision, alors il a gagné. Si le mouton vient dans l’oasis par peur de mourir, alors il lui restera beaucoup de chemin à faire.
C’est vraiment étonnant de voir l’enseignement tel qu’il est donné.

Chloé : oui parce que finalement le mouton, il suit le berger comme tu disais tout à l’heure et un mouton qui décide de rester dans l’aridité, il prend sa responsabilité.
Ce n’est plus un mouton, ce qui compte c’est la mobilisation de sa conscience et de son Je. Tandis que le mouton qui suit dans l’oasis par peur, effectivement il lui reste encore tout à faire .
Chloé : Je me rends compte que peu importe le choix, ce qui compte c’est que l’on choisisse.

C’est ça, cette fameuse décision. Choisir en conscience quand même.
Et là, je sens la présence du Christ et quand je dis Christ, c’est le Christ que nous connaissons sur la Terre, c’est la conscience solaire mais je sens aussi la présence du Christ cosmique, c’est à dire de cette conscience amour absolu qui est partout dans l’univers.
Cela m’ouvre le coeur très fort et me demande de déposer quelque chose d’humain qui n’était pas en phase avec ce Christ cosmique. C’est vraiment ce que je capte là, le non jugement. Il est vraiment nécessaire d’entrer dans la non évaluation de l’autre.
Il est fondamental que vous soyez intéressé par votre propre ressenti, votre propre satisfaction ou insatisfaction, mais que vous fassiez maintenant, ce qui est nécessaire pour ne plus évaluer le chemin de l’autre.
C’est une demande du Christ cosmique, il est dit que « vous avez à faire en sorte que vos relations avec autrui soient satisfaisantes pour vous, mais vous n’avez plus à évaluer le comportement de l’autre de manière absolu. Vous avez à évaluer pour vous-même, le comportement de l’autre quand vous êtes en relation avec lui, mais non pas, en le regardant de là où vous êtes et en évaluant son choix. C’est la demande qui est faite par le Christ cosmique, intéressez vous à vous-même.
C’est en vous intéressant à vous-même, sans vous souciez d’approuver ou de désapprouver le choix de l’autre, que vous deviendrez ces bergers en échasses.Tant que vous êtes occupés à calculer le bien et le mal chez l’autre, vous ne pouvez pas être ce berger.
Il est nécessaire de vous préoccuper de ce que vous ressentez, par votre degré de satisfaction ou d’insatisfaction dans vos relations. Oui cela est votre préoccupation . Ne vous préoccupez plus de savoir si l’autre a tort ou raison, si l’autre fait le bien ou le mal, s’il fait le bon ou le mauvais choix. Cela ne vous regarde pas. Vous avez à vous préoccuper de ce que vous ressentez vous-même  ».
C’est étrange, cela me donne des images carrées, je vois des formes géométriques carrées, un ensemble de carrés, de rectangles qui sont juxtaposés, superposés. C’est très carré ce qui est dit là.

Est ce que vous avez des images ou des sensations ?
Chloé : ce que tu dis me fait penser au jeu, Tetris.
Michaël : mais pour moi cette image de carrés, de lignes, dans cette énergie là, me fait penser au fait, qu’en étant dans cette dynamique, on peut vraiment être les uns contre les autres, les uns avec les autres sur des lignes, sur des grandes surfaces de proximité sans rentrer l’un dans l’autre. Sans se mélanger. Cohabiter, se juxtaposer dans une forme avec des angles et des droites qui permet à ce que l’on puisse en mettre un maximum dans une surface ou dans un volume, en fait, mais sans interférer, en préservant chacun sa couleur, sa forme.

En tout cas je sens que le fait que nous donnions notre impression est satisfaisant pour le Christ cosmique. Il y a quelque chose qui dit, «  je sens que je suis compris  ». Et il nous propose son aide d’ailleurs si nous le désirons, en tout cas, pour être épargné par notre tentation à l’évaluation d’autrui.
C’est magnifique d’ailleurs, je vois une très grande présence solaire et il nous donne avec générosité son aide, sa présence pour que nous soyons épargnés par cette tentation d’évaluer le chemin d’autrui. Et il nous est proposé de ne pas être pour autant complaisant, il nous est pas demandé de bénir tous les chemins d’autrui, il nous est demandé de n’avoir des relations qu’avec les personnes pour laquelle la relation est satisfaisante pour nous. Cela peut paraître, comment dire, sélectif, élitiste mais cela n’est pas le cas. C’est au contraire très respectueux de la liberté de chacun.

L’image que j’ai, ce sont des constructions sur pilotis, ce que l’on peut voir en Asie parfois, dans les rizières (Vietnam, Chine), des constructions sur l’eau, sur pilotis. Voilà et je vois un chemin plutôt de couleur bleue qui mène vers une construction, une grande grange en bois, un bâtiment en tout cas, dont la porte pour l’instant est fermée.
Il nous est demandé d’emprunter ce chemin et de nous rapprocher de la porte, de ce bâtiment qui est un temple sommaire, une pagode, mais en bois. Il est question d’aller à la rencontre d’une divinité asiatique, l’entité de Krishnamurti.
Je vois une figure géométrique, cette fois-ci c’est un triangle avec une pointe en bas et je sens que nous recevons l’aide de cet être pour nous défaire de cette habitude que nous avons d’évaluer le chemin des autres.

Chloé : j’ai lu Krishnamurti, il y a quelques années et cela a marqué un tournant dans ma vie, cela a été quelque chose de très important. J’ai compris beaucoup de chose en le lisant.

Bon, cela me fait du bien que tu le dises, j’avais un doute et j’avais une sorte de refus d’accueillir cette entité. C’est l’être qui s’est incarné, qui ne l’est plus aujourd’hui, qui peut, de là où il est, nous aider à aller vers ce non-jugement d’autrui. Ce que le Christ cosmique nous a donné est relayé par lui. Et je sens une très grande ouverture se faire en moi et sur la Terre.
Voilà, et je vois que grâce à l’aide que nous recevons, de cet être, dans les images de l’humanité du futur, il y a quelque chose de paisible qui s’installe. Il dit qu’il est venu sur la Terre pour préparer cette humanité future .
Je sens une énergie de paix, on peut dire un climat tempéré qui revient sur la Terre et qui n’est pas du tout avec la même fréquence que nous connaissons aujourd’hui. Il y a quelque chose d’harmonisé, quelque chose d’intégré. Il m’est dit «  voilà, une information intégrée, une nouvelle espèce humaine totalement installée sur la Terre  ».
On peut considérer que c’est la suite que l’on a vue dans les étapes précédentes. C’est l’homme transformé, l’homme nouveau. Il y a toujours Krishnamurti qui est là dans une couleur très blanche, très lumineuse, très aimante, très Christique.

Michaël : ce qui me vient c’est qu’il y a l’homme nouveau et aussi il y a la Terre nouvelle qui n’a pas du tout la même apparence que celle d’aujourd’hui.
Chloé : je ressens beaucoup de joie de sentir la présence de Krishnamurti. Je me suis sentie très proche de lui mais je n’avais jamais capté sa présence comme cela.

Et cette Terre nouvelle est beaucoup moins dense que la Terre d’aujourd’hui et donc, elle n’a pas une forme aussi arrêtée que celle d’aujourd’hui. Il y a quelque chose du mouvement dedans, du mouvement permanent.

En tout cas je suis obligée d’avoir les mains derrière le dos. Alors là, c’est très rare que je sois dans cette position. Et je sens que je suis comme une élève qui attend les mains sagement derrière le dos, qui ne doit toucher à rien et j’attends quelque chose. Je ne sais pas quoi. Il y a toujours la présence de Krishnamurti plutôt sur ma gauche, la présence de Jésus sur ma droite. Je vois aussi des oiseaux.
En fait l’image que j’ai là, je la transporte à Capharnaüm qui est un endroit au dessus du lac Tibériade en Israël où je suis allée en 2009, où j’ai vécu une expérience avec le Christ, très importante pour moi. Et je sens que c’est ce lieu qu’il faut investir de ce que nous avons vécu dans ce qui vient d’être transmis par le monde spirituel. Et ce lieu Capharnaüm est connu pour être celui depuis lequel Jésus a dit les béatitudes ; heureux les simples en Esprit, heureux les pauvres etc. Et donc il y a quelque chose qui est à actualiser dans ce qui a été dit par Jésus autrefois et qui peut s’actualiser avec ce que nous venons de recevoir là.
Il est dit «  que de nouvelles béatitudes sont à écrire, de nouvelles promesses sont à entendre par les humains. Il peut être utile de relire les béatitudes et de les entendre avec une autre conscience. Car les nouvelles béatitudes sont une lecture avec une conscience plus élevée des anciennes  ».
Je sens que quelque chose est en train de s’harmoniser, que de ce lieu de Capharnaüm, il y a un endroit très particulier où il y a un autel de plein air, donc un lieu du culte qui vraiment fait face au lac Tibériade et c’est cet endroit qui vraiment est investi par ce que nous venons de vivre. Et c’est sur le lac Tibériade aussi qu’est racontée la pêche miraculeuse donc est fait le lien avec l’abondance dont il était question tout à l’heure.

Est ce que vous avez quelque chose de votre côté ?
Michaël : j’avais une sorte de parking immense, désert, à perte de vue et ensuite quand tu parlais des béatitudes et de l’actualisation, j’ai vu cette même place mais avec plein de gens, des jeunes, plein de couleurs différentes, de milieux différents. Voilà, on pourrait dire l’humanité.
Ce que je comprends de ta vision c’est que les béatitudes telles qu’elles sont dites aujourd’hui n’attirent plus personne, tandis qu’évidemment une nouvelle lecture permettra d’être entendue par le monde.

Melchisédech nous remercie de la mobilisation dont nous avons fait preuve aujourd’hui et du risque que nous avons pris de porter notre regard vers le futur. Car les humains sont largement habitués à porter leur regard vers le passé mais bien peu enclins à regarder vers le futur. Car rien n’est écrit mais tout est planifié. Le plan existe mais la construction est entre vos mains. Vous écrivez chaque journée selon le plan .

Je rends grâce au monde spirituel de sa bonté, de sa générosité et je rends grâce à tous les humains qui sont là en direct ou en différé et qui eux aussi contribuent à la transformation de la conscience humaine.