audio – Matière et Esprit réunis

Depuis plusieurs jours, je reçois des témoignages de personnes clairement engagées dans leur mission d’âme, impliquées dans la contribution à l’élévation de la conscience de l’humanité, qui me font part de résistances incompréhensibles pour eux. Il y a une sorte de paradoxe entre l’action puissante réalisée en collaboration avec le monde spirituel pour hisser notre conscience, et cette sensation de découragement, une sorte de léthargie qui s’empare de certains d’entre nous, tandis que d’autres semblent vivre la joie de la transformation en cours.

La guidance d’aujourd’hui est clairement une réponse, une aide considérable pour confronter nos résistances à l’accomplissement de la mission, nos freins aux changements en cours.

Une fois de plus l’enseignement est précis et opérationnel et totalement incarné. En effet, je commence la guidance à l’heure dite avec une certaine agitation autour de moi : bruits de tracteur au loin, meuglement des vaches dans le pré qui jouxte le jardin, présence inhabituelle des chats remuants près de moi. Tout cela m’indique que j’ai à écouter le bruit et l’agitation en moi. Je parviens à trouver l’espace calme et je reçois avec fluidité l’enseignement du jour consacré évidemment à la gestion de la partie en nous qui n’est pas d’accord avec notre engagement en faveur de JE SUIS et a tendance à se retirer dans l’ombre. Nous recevons alors l’aide nécessaire pour aller à la rencontre de la blessure ancienne qui régit ce comportement.

Dessin coloré et inspiré d’Élodie LAGOUY

C’est alors que je suis interrompue par une « ode à la joie » de synthèse, sonnette qui retentit et m’indique que j’ai de la visite. Je suis donc amenée à interrompre la réception des infos pour accueillir mes voisins venus m’offrir les mûres de leur jardin.

Je reprends ensuite la guidance et dois faire face à mon mental qui estime vraiment que je ne suis pas spirituelle du tout. Pour mon diable intérieur, il est clair que ma pensée est à l’origine de tous les mots que je prononce, que ma pensée et mon imagination sont les auteurs de ce que je prétends être une canalisation. Mon diable est d’autant plus fort que la guidance du jour comprend des informations qui ont été au centre des conversations que j’ai eues la veille. Qui de la poule et de l’œuf a commencé en premier ? Est-ce la pensée humaine qui est à l’origine de tout ce qui traverse ma conscience et donne sa couleur à ce qui est canalisé ? A l’inverse, l’Esprit, JE SUIS, me guident-ils, au travers des conversations et situations concrètes, à entrer dans les sujets nécessaires à aborder pour élever ma conscience, avant de me donner un enseignement explicite qui confirme le vécu ?

Même si mon mental ce matin a généré du doute tenant de se montrer particulièrement performant, « JE », en maître et souverain, décide que l’Esprit précède toute forme, toute pensée, que JE SUIS guide toutes les situations vécues, se mobilise de toutes les manières possibles pour m’aider à être sa manifestation fidèle.

J’ose donc ici confirmer l’authenticité des informations canalisées, la réalité de la transmission par le monde spirituel des guidances reçues.

Une fois de plus mon expérience personnelle est mise au service du chemin de chaque humain. J’ai été très heureuse après cette méditation de recevoir le témoignage de plusieurs personnes qui se sont senties aidées par ce que nous avons vécu, chacun à notre manière, dans notre singularité.

Transcription faite par Fabienne Jouault, non revue par l’auteur.

Je suis ce que je suis
Je suis présence divine
Je suis amour
Je suis lumière
Je suis énergie et je nage dans le mouvement de la vie.

Par ces mots, je me relie à mon JE SUIS. J’établis l’Unité en moi. Je fais en sorte que ma forme humaine soit l’expression parfaite de ma nature divine. Je mets ma conscience à disposition de l’Esprit, de ce que JE SUIS de toute éternité, afin de recevoir ici et maintenant toute information nécessaire à l’accomplissement de ma mission.
J’associe à ma propre unification celle de toutes les personnes qui sont présentes, en ce moment, qui écoutent, en direct ou en différé, les propos qui sont transmis ici. L’espace se fait en moi, la disponibilité s’établit et je peux ainsi recevoir l’aide de l’Archange Michaël qui m’offre sa puissance, qui m’offre sa détermination, qui m’offre ce qu’il offre à l’ensemble de l’humanité  : sa présence, pour veiller à la réalisation de l’expérience du libre-arbitre dans la dualité, dans la densité.
J’accueille la présence du Maître Cristal qui donne à mon corps solidité et transparence, qui me permet de vibrer sur la fréquence de mon corps vibratoire.
J’accueille la présence de Marie, Mère divine, conscience de la Terre, avec laquelle il s’agit de renforcer notre coopération, d’intensifier la relation d’amour qui nous unit.
J’accueille Jésus, mon frère, mon ami, celui qui ouvre la voie, celui qui met à notre disposition toutes les expériences qu’il a vécues sur la Terre, dans sa forme humaine, pour que le Christ, conscience solaire, vive parmi nous.

Je me relie à ce que JE SUIS, à l’espace infini à la base de ma conscience afin que toute préoccupation humaine, matérielle soit traitée par l’Esprit et qu’ainsi, je sois entièrement disponible pour recevoir.
Les bruits de l’extérieur ne sont que la manifestation de mon bruit intérieur. Il s’agit tout simplement d’apaiser ce qui se passe à l’intérieur pour qu’aussitôt l’extérieur soit lui aussi apaisé. C’est la loi, c’est la règle avec laquelle nous pouvons composer pour agir sur le monde, pour agir sur notre environnement. Nous sommes l’outil avec lequel l’action peut se réaliser.
Les peurs liées à la pensée, à l’histoire, aux croyances erronées peuvent toutes être apaisées, se transformer en sécurité dès lors qu’à l’intérieur de nous, nous accueillons l’Esprit, nous nous laissons nourrir par lui.
En cette période particulière, les volontaires pour faire vivre l’Esprit sur la Terre, commencent à se mobiliser, à se réunir, à s’assembler pour transmettre à l’ensemble de l’humanité, l’information de l’amour, l’information du Christ, l’information de la lumière.
En cette période, la confrontation à ce qui, en nous, s’oppose à la volonté divine, à l’accomplissement de la mission, ces forces se dressent afin de renforcer notre propre volonté, de faire en sorte que notre volonté humaine soit l’exacte réplique de notre volonté divine, l’exacte manifestation de notre volonté divine, par choix délibéré du Maître que nous sommes, par décision ferme et sans appel de notre JE, instance de pilotage de notre incarnation, de notre existence.
L’époque de la confrontation est l’indication que vous entrez dans l’ère de la transformation. Ce temps de confrontation avec vous-mêmes, avec ce qui voudrait vous faire croire que vous êtes un humain, banal, sans importance, sans envergure, alors qu’en réalité, vous êtes des Maîtres divins, créateurs, manifestation fidèle de l’absolu.
Cette confrontation avec cette image réduite de vous n’est là que pour que, vous-mêmes, décidiez que la vérité de votre identité peut triompher. Cette confrontation est là pour que vous mettiez la puissance à l’intérieur de vous, dans vos intestins, dans votre coeur. Cette confrontation vous invite à ressentir profondément ce que vous êtes de toute éternité, ce qui vit à l’intérieur de vous et qui est au-delà de la forme et de l’apparence. Cette confrontation ne doit pas vous anéantir, au contraire, elle est là, pour vous servir. Jésus dit  :
«  Souvenez-vous, lorsque je suis allé dans le désert pour consolider la présence du Christ que le Baptiste avait placé en moi, j’ai moi aussi, été confronté aux forces qui en moi s’opposaient à l’évidente réalité du Père à l’intérieur de ma chair, du créateur dans l’homme que j’étais.
Les tentations qui ont bien souvent été relatées furent une réalité, cela n’était rien d’autre que la mise en évidence des parties de moi qui venaient s’opposer à l’accomplissement de ma mission, qui venaient me faire douter de la possibilité que je détenais en moi, de réaliser ce que la présence du Christ dans ma chair me demandait de réaliser.
Ce que j’ai fait, vous pouvez le faire et bien plus encore. Ce que j’ai fait, vous permet d’aller plus loin car ce qui a été fait n’est plus à faire. Même si, vous aussi, vous êtes confrontés aux mêmes étapes que celles que j’ai connues, il vous est donné de les vivre de manière atténuée, de manière douce, afin de pouvoir bénéficier des enseignements que, moi-même, j’ai vécu par ces expériences, de doute, de peur, de tentation.
Certes, vous les vivez aussi pour pouvoir acquérir la force nécessaire à votre engagement plus entier, dans le dessein de votre JE SUIS, dans le projet de votre mission au cours de cette incarnation, au cours de cette existence  ».

J’ai l’image d’une cascade qui descend d’un rocher, une très belle cascade, comme celle que j’ai vue dans les montagnes de Tamerza en Tunisie. Très belle cascade qui donne une image assez enchanteresse, enchanteuse de mouvement de vie, de joie, de Source qui circule en chacun de nous, en moi.
Le message de Jésus permet d’aller plus loin dans l’élévation de notre fréquence ce matin. Je lui rends grâce d’être là, actif, bon, généreux, dans le soutien de ce que nous faisons. Et je laisse le monde spirituel en compagnie de JE SUIS procéder à l’élévation de la fréquence dans mon corps, de la fréquence de la forme humaine que JE SUIS a emprunté pour agir dans l’expérience de l’union entre la Terre et l’humanité.
Je sens que quelque chose s’agrandit dans ma cage thoracique, au niveau du plexus solaire. Je sais que j’ai juste à laisser faire, à avoir confiance et je sens que s’ouvre, au niveau du sommet de mon crâne, un espace qui fait que je perçois mon corps expansé, que tout en étant bien ancrée dans ma densité, je perçois mon corps dilué dans l’infini.
Ici sur la Terre, dans mon corps de chair, je suis un point central d’une sphère qui s’étale à l’infini et c’est depuis cette sensation que je suis en relation avec les Êtres spirituels qui nous enseignent, qui nous guident, qui sont mandatés par le Grand Soleil Central de l’univers pour nous éclairer, pour nous indiquer les transformations qui sont à faire aujourd’hui et poursuivre ainsi le chemin d’évolution de la conscience de l’humanité.

Il m’est donné de voir dans la conscience de l’humanité un endroit sombre. Je vois que cette image est symbolique, non pas une réalité, comme si il y avait dans une forêt sombre des humains qui étaient regroupés pour être protégés de la lumière, pour se couper des bienfaits de l’Esprit, des bienfaits de la lumière. Cette image n’est rien d’autre que la manifestation de ce qui existe en chacun de nous et qui n’est rien d’autre que la partie de nous qui veut se protéger de la lumière, qui veut dire non aux forces de l’Esprit.
Cette partie existe chez chacun d’entre nous, même chez les plus mystiques d’entre vous, me dit-on. Il y a dans chaque être humain, un endroit reculé qui est peu visible par les chercheurs de lumière mais très perceptible chez ceux qui sont intéressés par la matière, par le profit, par le pouvoir, par la guerre. Et cette image en fait, elle est la manifestation visible de l’agrégation de toutes ces parties qui existent dans chaque être humain et elle m’est présentée comme un groupe d’humains qui sont retranchés dans une forêt sombre à l’abri de la lumière.
Il nous est demandé, nous qui sommes là, présents, d’entendre ces mots, de considérer que c’est une partie de nous qui est retranchée, à l’abri de la lumière dans une forêt sombre en nous et que ce n’est pas en agissant sur un groupe d’humains extérieurs à nous que nous sommes puissants mais en agissant sur la partie de nous retranchée dans la forêt sombre, à l’intérieur de nous, que nous sommes puissants.
Et là, je sens que je suis guidée par Melchisédech qui dit  :
«  Que désirez-vous faire  ?  Que désirez-vous que nous fassions ensemble pour cette partie sombre, pour cette forêt sombre qui abrite la partie de vous qui refuse la lumière  ? Je vous invite à ne pas vouloir vous débarrasser trop vite de cette partie, mais plutôt, d’écouter ce qu’elle a à vous dire, mais plutôt d’entendre les arguments qu’elle oppose à la réception de la lumière et de l’amour, aux bienfaits de l’Esprit, car cette partie s’est formée à partir de perceptions subtiles que vous avez eues, à partir d’expériences sur lesquelles vous avez tiré des conclusions et qui vous ont amenés à vous renfermer dans un bunker, à vous mettre à l’abri sous un grand parapluie des émanations de l’Esprit.
Écoutez, ressentez, accueillez cette partie de vous, ne la niez pas, car la négation de cette partie est un engrais pour qu’elle grandisse, pour qu’elle occupe tout l’espace. C’est pourquoi en la regardant, en l’entendant, en l’interrogeant, vous pouvez au contraire apporter les informations de nature à déjouer la dureté qui s’est installée en vous et qui refuse la douceur, qui refuse l’amour.
La protection que vous avez mise sur des parties sensibles de vous-mêmes peut en effet être retirée, à condition que cette partie sensible et perçue comme fragile soit nourrie, soit transformée. Non point par une décision de votre pensée mais par l’amour infini que vous pouvez vous donner à vous-mêmes.
Ces parties sensibles et fragiles se sont formées dès lors que vous avez abandonné votre pouvoir à autrui, lorsque vous étiez enfant, mais aussi lorsque vous étiez plus grand et qu’alors vous étiez en incapacité d’être un Maître. Cette partie qui s’est durcie, qui s’est retranchée dans la noirceur du bunker, de la forêt drue, cette partie n’est rien d’autre que la manifestation de votre peur d’être assujetti à l’autorité d’autrui, d’un autre humain, au lieu d’être dans la joie de l’autorité de votre JE SUIS, reconnu et accepté  ».

Bien évidemment, il me faut faire le processus de transformation en même temps que je l’énonce et j’ai parfois besoin d’un peu de temps pour écouter ce qui se passe en moi, pour prendre justement soin de cette partie de moi qui s’est durcie à chaque fois que j’ai abandonné mon pouvoir, à chaque fois que j’ai préféré la sécurité illusoire apportée par la soi-disant protection d’un autre que ce soit une institution, un être humain, une pensée, une superstition, au lieu d’être moi-même la gestionnaire des situations que je vivais.
Le simple fait de le dire me montre un défilé d’images, je n’ai pas besoin de les voir avec précision, je sais qu’elles sont toutes semblables dans la structure, c’est-à-dire, qu’à chaque fois, ce sont des situations où j’ai préféré ne pas prendre ma responsabilité et m’en remettre au choix d’autrui, au choix extérieur, misant sur une plus grande sécurité, une plus grande paix momentanée et minimisant la blessure que je m’octroyais en me soumettant par peur, par couardise. Et je sens qu’il me faut aussi ne pas me juger, admettre avec humilité ces comportements, ces choix d’autrefois et qui pourront se produire de nouveau dans la suite de mon existence car rien n’est jamais réglé, tout est toujours en transformation pour la consolidation de la Maîtrise, pour la poursuite de l’accomplissement du Christ en moi.
Voilà, je regarde ce défilé de situations et je vois l’abandon de ma responsabilité, l’abandon de mon autorité, la remise de mes clés à d’autres que moi. J’accepte cela et je ressens la présence de Melchisédech, de l’Archange Michaël qui me montrent à chaque fois comment je peux maintenir mon positionnement de Maître, comment je peux ne pas m’en remettre à autrui mais bien conserver la maîtrise des situations.

Je sens qu’au-dessus de ma tête se déverse, pour pénétrer en moi, une énergie particulière qui vient donner de la sécurité à cette partie qui s’était durcie. Ce qui était dur s’attendrit, ce qui était figé se remet en mouvement. Je sens que la lumière peut pénétrer dans cet abri sombre où cette partie de moi s’était placée, s’était retranchée.
Je sens que quelque chose en moi se remet en circulation, je le sens au niveau de l’estomac particulièrement et je sens la présence de tous ceux et de toutes celles qui écoutent et qui font, en même temps que moi, la même transformation. Et, je suis pleine de gratitude pour cette réunion qui a lieu et qui permet cette magnifique transformation et qui a vocation à réduire la force de la résistance que nous opposons les uns et les autres à l’accomplissement de notre mission.
«  Osez être des Maîtres, osez conserver dans toutes circonstances votre suprême autorité, osez vous considérer en souverains  ». C’est le message de l’Archange Michaël.

Nous entendons sonner à la porte. Marie-Odile dit  : «  Alors comme vous le voyez, je suis en direct chez moi et donc quelqu’un sonne, ce qui n’arrive jamais. Je vais donc aller voir qui est là et je reprendrai la guidance tout à l’heure  ».

Voilà, je vais reprendre la guidance là où je l’ai laissée. En fait, je ne sais pas du tout comment je vais faire, parce que mes voisins sont venus m’apporter un panier de mûres, très sombres, très noires, des mûres de leur jardin. Donc je pense que la partie sombre à l’intérieur de moi, bien mûre, a été mise en évidence ce matin.
Et peut-être, je ne sais pas si on entend les bruits en direct, mais les vaches aussi meuglent ce matin, vous pouvez aussi entendre les oiseaux, un bruit de tracteur. C’est pourquoi je sentais qu’il y avait beaucoup de bruits à l’intérieur de moi et qu’il y avait nécessité de calmer quelque chose, d’apaiser quelque chose. En tout cas, si vous êtes restés en ligne, je vous remercie. Je ne sais pas vraiment quoi vous dire si ce n’est merci d’être restés là.

Cela me permet de redire combien l’action avec l’Esprit s’inscrit dans un quotidien complètement banal, ordinaire. Il n’y a absolument pas besoin, selon moi, de faire des choses extraordinaires pour vivre la dimension spirituelle de notre Être, la nature spirituelle de notre Être. C’est entre la cueillette des haricots verts et l’arrosage des tomates que cette méditation a lieu et les choses sont faites avec la même intensité, que ce soit dans le jardin ou dans le plan de l’Esprit. C’est pour moi une grande joie que de vivre l’une et l’autre action avec autant de présence, autant d’importance.
Le silence se refait et je sens, qu’effectivement, une autre qualité vibratoire est installée. Ce qui devait être accompli pour cette partie sombre l’a été. Et je crois aussi pouvoir dire que cette incursion du monde ordinaire dans l’espace sacré que j’ai créé, a toute son importance, car de plus en plus, il est dit que les volontaires du Christ, les volontaires de la lumière sont amenés à ne plus séparer le sacré du profane, l’ordinaire de l’extraordinaire, c’est le lot de l’Unité que de vivre simultanément la faim et la satiété, comme il était expliqué hier.
Il est question de vivre simultanément l’Esprit et l’humain, le divin et l’humain, l’Esprit et la matière. Il est question de pouvoir parler ouvertement du sacré vécu à l’intérieur de chaque humain. Il n’y a plus de secret autour du sacré. Secret et sacré n’ont plus rien à voir ensemble. Le sacré doit inonder le profane en pleine lumière et c’est ce qui m’est montré là.
La forêt sombre qui était là tout à l’heure n’existe plus. C’est une clairière. Il reste des arbres mais ce sont des arbres bien espacés les uns des autres où la lumière a sa place. C’est un bois, puis une clairière, puis un autre bois. Mais un bois qui n’est pas serré, un bois où nous pouvons circuler, voir clair, où la végétation du sol peut pousser. C’est l’image qui est donnée de la mixité entre le profane et le sacré, l’assemblage du profane et du sacré.
On pourrait dire que les arbres, la plantation du bois pourraient être le profane, tandis que la lumière est le sacré et il y a donc combinaison des deux. Et puis peut-être aussi, dans ce qui vient de se passer, ce que je peux voir, c’est la bonté des humains qui ne sont pas forcément dans une démarche de conscience ou une démarche spirituelle semblable à la mienne, mais qui pour autant, débordent de bonté, de générosité, de naturel aimant.
Et là, ce sont mes voisins qui ont cette attitude aimante, bienveillante, bienfaisante. C’est leur manière de vivre l’Esprit, de vivre l’amour. Il nous est demandé d’ouvrir les yeux sur ces différentes manières de vivre l’Esprit, de vivre l’amour.
Certains humains pratiquent un art répertorié parmi les arts que vous connaissez, la peinture, le dessin, la parole, la musique, la sculpture, toutes sortes d’arts qui expriment le sacré au travers des mains, au travers de l’être humain. Il y a lieu de regarder la pratique artistique en tant que manifestation du sacré.
Il y a lieu de regarder l’amour humain pour son prochain en tant que pratique de l’Esprit dans la vie ordinaire. L’exercice qui nous est demandé par Melchisédech et l’Archange Michaël aujourd’hui est un exercice qui consiste à repérer autour de nous toutes les manières observables de la pratique de l’Esprit au travers de gestes ordinaires, au travers d’attitudes qui ne sont pas répertoriées comme «  spirituelles  », mais qui pour autant, manifestent l’amour, manifestent le Christ, sans que cela ne soit dit, sans que cela ne soit officialisé.
Il est dit que le temps viendra de mettre le nom du Christ sur ces pratiques, mais que pour l’instant, nous qui sommes d’accord pour être volontaires pour que la lumière vive sur la Terre, nous pouvons déjà nous réjouir de l’observation de toutes ces pratiques qui ne sont pas nommées en tant que telles, mais qui sont bien une réalité, une action de l’amour absolu du monde profane dans l’humanité sur la Terre.

Je suis toujours émerveillée de voir comment les évènements concrets, les situations réellement vécues sont de réels enseignements sur la posture à tenir, sur la conduite à avoir pour accomplir ma mission. Et là, je suppose que vous entendez les vaches car le son est très fort et justement pour moi, la présence des vaches est vraiment très liée à mon enfance, à mes conditions d’incarnation puisque j’ai grandi dans une ferme où il y avait des vaches et que les vaches étaient la préoccupation essentielle de ma famille, de mes parents.
Je sens bien que cette présence aujourd’hui, vient m’inviter à voir aussi que l’Esprit a pu se développer dans ces conditions, que la conscience du Christ s’est développée dans ce monde qui m’a semblé, lorsque j’étais enfant, bien terne, bien peu intéressant. Je vois que pour pouvoir libérer totalement la partie de moi qui était endurcie, il me faut aussi me réconcilier totalement avec ces conditions d’incarnation et je suppose que si je vis cela maintenant, cela concerne tous ceux et toutes celles qui écoutent et qui sont intéressés par la poursuite de la transformation.
Accepter totalement mes conditions d’incarnation, ne pas les trouver faibles, vulgaires, ne pas les trouver violentes, ne pas les juger mais le reconnaître comme un choix de JE SUIS et me réjouir de cela. Certes, ces conditions d’incarnation ont provoqué chez moi, la mise en place de protections, de durcissements, de replis, de retraits, mais je peux aujourd’hui voir tous les bienfaits apportés par ce que j’ai vécu autrefois.
Je peux libérer la petite fille à l’intérieur de moi qui s’est protégée, qui s’est durcie, qui s’est fermée et lui dire qu’aujourd’hui, l’autorité n’est plus à l’extérieur mais en moi et je peux m’engager à être avec elle, aimante, bienveillante. Je sens qu’il s’agit pour moi d’éradiquer la peur, la peur que j’ai connue enfant, la peur du noir, la peur du froid, la peur du danger, même quand il n’existait pas, la peur de l’injustice, la peur de la colère, de la violence, toutes les peurs, la peur de la maladie, la peur de la souffrance, toutes les peurs peuvent être regardées.
Et je vois que là, il s’agit d’un étage supérieur dans le soin dont nous avons besoin. Mon mental est très mécontent de la manière dont se déroule cette guidance. Mon mental estime que c’est complètement désordonné, que ce n’est pas assez bien, que ce n’est pas assez haut, que cela n’est pas assez «  spirituel  ». Mon mental me dit, franchement, que c’est un peu trop ordinaire et Melchisédech me dit  :
«  Au contraire, c’est exactement ce point de jonction entre l’Esprit et l’humain que nous, sur le plan de l’Esprit, nous souhaitons que vous viviez, que vous regardiez car s’élever dans les airs peut être intéressant et bien souvent nécessaire, mais ceci n’a de sens, que si régulièrement, vous revenez à la Terre, vous revenez aux réalités humaines et vous agissez sur votre propre Terre, sur votre propre jardin intérieur  ».

Il m’est dit que je suis loin de soupçonner l’importance de cette guidance. Il m’est dit que par cet aspect très petit aux yeux de mon mental, par cet aspect très humain, il y a un immense soin qui est posé. Un soin qui ne vaut pas seulement pour vous qui écoutez mais pour l’ensemble de l’humanité, car tout ce que vous vivez ici est mis au profit de l’ensemble des humains.
Ce que vous vivez aujourd’hui, les humains le vivront demain. La transformation qui s’est faite dans les jours qui ont précédé, par le biais des guidances dans vos corps subtils, aboutit ici aujourd’hui dans le concret de votre vie. Et j’entends alors un chant, un chant entonné par les Êtres spirituels qui nous accompagnent.
On pourrait dire que Melchisédech est un peu le chef de choeur, le chef d’orchestre et il y a une grande joie qui se manifeste dans ces Êtres du plan spirituel. Ils disent que nous avons procédé à un grand soin pour l’humanité, que nous avons, par cette confrontation à la partie sombre de nous-mêmes, nous avons libéré une énergie qui était bloquée dans le plan astral de la Terre. Il y avait dans le corps astral de la planète Terre, dans le corps astral de l’humanité, il y avait un nuage très sombre, très dense.
«  Et nous pouvons attester, nous qui voyons la Terre, depuis un plan de conscience élevé, nous pouvons attester que le corps astral de la Terre, le corps astral de l’humanité est maintenant d’une très belle lumière, d’une très grande fluidité  ».

Peut-être que vous entendez deux chants d’oiseaux : il y a des corbeaux au loin qui rappellent l’alchimie et il y a un tout petit oiseau, peut-être une hirondelle, j’ai beaucoup d’hirondelles à la maison. Et je sens qu’il faut consolider ce qui vient d’être fait, qu’il y a lieu de renforcer la forme, renforcer l’information et que c’est en nous qu’il nous est demandé de sentir la fluidité de notre corps astral, la transparence de notre corps astral, la luminosité de notre corps astral.
La phrase qui peut être donc dite pour cela est  : JE SUIS LUMIÈRE. Et moi quand je prononce ces mots, je sens en effet autour de moi, une circulation d’énergie beaucoup plus fluide. En attestant moi-même que je suis lumière, je procède au nettoyage final de mon corps astral pour aujourd’hui. Et je vois en dessous de mes pieds ou autour de mes pieds quelque chose qui se dépose.
Voilà, l’image qui m’est donnée, c’est une forme ovoïde autour de mon corps, assez large qui effectivement, est rempli de lumière, de transparence, de fluidité.

Je sens que cette guidance arrive à son terme. J’ai l’impression, comment dire, je pourrais presque dire que c’était comme si elle n’avait pas vraiment commencé, mais qu’elle ne s’est pas vraiment terminée non plus, et qu’en même temps, je sens que tout est fait.
En tout cas, je vous remercie, vous qui écoutez, d’être là. Je crois qu’un pas de plus s’est fait dans la mise en service de ce que JE SUIS, en offrant cet épisode d’interruption de la guidance et en offrant la situation très concrète.