La commémoration de la libération a été accompagnée d’une forte tempête, de branches cassées, d’orage, de pluie. J’ai bien l’impression que c’est à l’image de ce qui peut se passer en nous lorsque nous décidons de nous libérer de nos conditionnements humains souffrants. Etrange comme nous désirons tant vivre sans le sac à dos qui freine notre marche et la rend pénible, mais comme nous insistons pour conserver les gros cailloux qu’il contient. Nous connaissons nos gros cailloux et sans doute croyons-nous qu’ils sont des repères indispensables. Et pourtant, il suffit de vivre de temps en temps l’expérience de l’unification avec JE SUIS pour se rendre compte du leurre que sont ces cailloux, faux repères qui s’écroulent à la moindre occasion. JE SUIS est le repère.

La guidance d’aujourd’hui offre une nouvelle fois l’occasion d’accueillir dans notre condition humaine la réalité de nous-mêmes, de l’Esprit qui est notre véritable nature.

Après avoir senti le souffle de l’Esprit en moi comme un végétal, plus précisément comme un stipa (voir photo ci-dessous), j’ai été reliée à Elie, un petit garçon dont j’ai l’honneur d’être la marraine. Ses parents sont aussi apparus dans cette guidance pour apporter à l’humanité la possibilité de retrouver l’androgynie propre à l’âme. Elie a reçu dans sa réalité humaine d’aujourd’hui l’énergie d’Elie le prophète. Et tandis que nous y étions, j’ai reçu en moi l’énergie de Moïse dont je me sens bien souvent très proche.

Exceptionnellement, j’ai réécouté la seconde moitié de cette guidance, car j’ai été impressionnée de ce qu’elle m’a fait vivre, troublée. J’ai eu les mêmes frissons, la même chair de poule à l’écoute. Il se passe vraiment quelque chose de fort en ce moment.