audio – Oui à l’engagement de JE SUIS

D’abord, il y a Jésus, sa bonté, sa joie, son offrande, sa demande que nous le bénissions pour nous souvenir de notre ressemblance totale avec lui. Il nous demande de nous sentir digne de cheminer avec lui, de sentir que nous pouvons accomplir ce qu’il a fait du temps où il était incarné. Il nous invite à le voir sans le masque de la gravité et du sérieux excessif avec lequel il est trop souvent présenté, nous rappelant qu’il fut joyeux et convivial.

Puis il y a Melchisédech et plusieurs consciences solaires qui nous accueillent sur une fréquence élevée de nous-mêmes. Sur le parchemin qu’ils nous tendent, figurent les engagements que NOUS avons pris en décidant de nous manifester sur la Terre. Pour ceux qui reconnaissent la pertinence de leur place dans l’équipe des volontaires du Christ à faire vivre sur la terre, Il est proposé de se défaire du masque de la modestie qui cache en réalité le désir humain de redessiner la forme de notre mission en la réduisant. Là, à l’inverse, il est demandé d’assumer le rôle que nous avons choisi de tenir sur la grande scène du théâtre qu’est la Terre. Il est rappelé que notre vigilance est à mobiliser pour maintenir la fréquence de notre divinité lorsque nous sommes immergés dans les foules humaines. L’énergie de l’aigle est à notre disposition pour nous aider à la hauteur et la vision nécessaires. Au-delà des rois et des reines, nous sommes invités à être des empereurs, décideurs de notre légitimité et de notre autorité.

Le temps de l’alliance
Dessin de Myriam LEPORI

La guidance se termine avec la sensation que nous apportons la fréquence de l’Esprit sur la terre, par notre corps, alors que jusqu’à présent, nous avions plutôt l’habitude de hisser notre conscience de la terre vers l’Esprit… Oh, Esprit, je t’offre mon corps, ma personnalité et ma conscience pour que mes frères et sœurs de l’Humanité te voient, te reconnaissent, te choisissent pour être le sens de leur existence !

Après avoir écouté cette guidance, si vous souhaitez témoigner de votre ressenti et de votre expérience, rendez-vous sur le blog Unité Je Suis, dans la partie commentaire qui suit la présentation de l’enregistrement.

Transcription faite par Fabienne Jouault, non revue par l’auteur.

Je suis ce que je suis
Je suis présence divine
Je suis Amour
Je suis Lumière
Je suis Énergie et je nage dans le mouvement de la vie

En prononçant ces mots, je réaffirme ma volonté d’être au service de ce que JE SUIS de toute éternité. Je réaffirme mon désir d’être la manifestation fidèle de l’Esprit qui est là, présent sur la Terre à travers la personne que JE SUIS.
Je me mets totalement à la disposition de JE SUIS. Je lui offre ma conscience, je lui offre mon corps, je lui offre ma personnalité. Je mets de côté momentanément, tous mes raisonnements, ma pensée, mon savoir afin de pouvoir recevoir ce que le plan de l’Esprit veut me faire connaître, pour le partager avec celles et ceux qui se reconnaissent eux aussi volontaires pour que l’amour vive sur la Terre.

J’accueille en face de moi l’Archange Michaël, je laisse pénétrer en moi sa présence afin que ma propre puissance soit activée, que la puissance de l’Esprit en moi soit une réalité accessible à ma conscience.
J’accueille le Maître Cristal, porteur du corps vibratoire, déjà présent dans mon corps de chair.
J’accueille Marie, Mère divine, conscience de la Terre, dont je sens l’amour infini qui nous est destiné, qui nous est donné.
J’accueille, dans la joie, Jésus mon frère, mon ami, mon compagnon de route, Sananda, Yeshua, reconnu par chacun de nous par le nom qui lui convient. Cet Être d’amour et de lumière est là, à nos côtés, pour accompagner le chemin que nous parcourons, à la suite de celui que lui-même a parcouru dans le corps de Jésus.
Petit raclement de gorge pour clarifier la voix, aussi bien la voix sonore que la voie chemin.

Et tout de suite, je ressens à l’intérieur de moi une joie très paisible mais très intense, une joie de ressentir la justesse de l’instant présent. La joie de pouvoir mettre en acte l’élan spirituel que je ressens.
Être là, avec la joie, la nommer et la partager.
Être là avec la joie dans le silence et dans le verbe.
Être là avec la joie sans autre besoin que la conscience de la joie.
Je vois un groupe d’anges être très présent avec nous. Je vois une réunion angélique qui est entrain de se faire, de se vivre, une réunion d’anges qui justement est là, pour permettre à ceux qui le veulent bien et qui le ressentent d’intensifier la joie, le germe de joie qui est à l’intérieur de soi, à l’intérieur de nous.
«  Il est proposé de connaître l’allégresse, de connaître la légèreté, de ne pas s’enfermer dans le sérieux d’une mission qui vous abaisserait si vous la voyez comme un emploi, qui vous serait donné dans une entreprise humaine. Non, ce qui vous est proposé par vous-mêmes, par votre JE SUIS est rempli de légèreté, de pétillement, de joie et de satisfaction.
Il n’y a pas de sévérité, il n’y a pas d’austérité. Il n’y a pas le sérieux, la gravité, que vous connaissez dans vos activités professionnelles habituelles. Certes, rigueur et verticalité sont de mise pour que s’accomplisse la mission inspirée par vos JE SUIS. Cependant sans cesse, joie et simplicité restent les marqueurs de votre pertinence, de votre justesse, de votre vérité.
C’est pourquoi aujourd’hui, nous ne tentons pas de vous faire rire, ce qui n’est pas le propre de la joie, mais nous tentons d’installer à l’intérieur de vous un sourire apaisé, un sourire de contentement, un sourire de satisfaction. Car, voyez-vous, ô frères bien- aimés, le temps vient de ce grand changement pour lequel vous êtes nés sur la Terre. Le temps vient de cette époque extraordinaire que vous vous proposez d’accompagner, de faire surgir, de faire vivre à vos frères, à vos soeurs qui sont à vos côtés.
Et c’est par la joie, le rayonnement de votre soleil intérieur que vous parviendrez à convaincre les plus récalcitrants. Ce ne sont pas vos arguments, vos raisonnements, mais les témoignages vibrants de votre propre joie qui inviteront ceux à qui vous parlez à venir vous rencontrer, vous parler, vous rejoindre sur le chemin de la vérité, sur le chemin du Christ incarné, sur le chemin de l’amour absolu  ».

Je sens aussi très fort la présence de Jésus qui dit  :
« On a fait de moi un homme sans gaieté, sans légèreté. Ce qui a été retenu de moi a toujours été très solennel. La rigueur dont j’ai fait preuve a effectivement été reconnue et retenue, mais rien n’a été transmis de ces moments de joie que j’ai partagés avec mes amis. Rien n’a été dit de ces moments où j’exultais de la présence de l’Esprit en moi, de la présence de la conscience chez tous ceux qui étaient à mes côtés. Rien n’a été dit de mon émerveillement face aux miracles qui s’accomplissaient, que ce soient ceux de la guérison ou de l’abondance manifestée.
Rien n’a été dit de la flamme qui brillait en moi et qui rayonnait dans le regard que je portais sur toute chose que je voyais. Rien n’a été dit de la douceur avec laquelle je vivais. Tout cela, je vous le dis en vérité, tout cela fait partie de moi. Je le contiens encore aujourd’hui et je tiens à vous l’offrir, je tiens à vous le donner, je tiens à vous le dire maintenant afin que vous vous autorisiez à vous ouvrir à la légèreté, à la joie, à la simplicité d’être vous-mêmes, d’être rempli de l’Esprit  ».

Je vois l’image de Jésus qui marche, heureux de marcher. J’ai beaucoup de frissons, je sens sa présence vraiment extrêmement proche de nous. Il est l’ami, il est le compagnon, il est le guide, cela me casse la voix que j’essaye de clarifier comme je peux. Rien n’étant dû au hasard, je sens que ma voix éraillée est le fait du trouble que je ressens de tant de proximité.
Il y a probablement encore cette phrase qui lui a été dite  : «  Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir mais dis seulement une parole et je serai guéri  ». Et il dit «  Oui, il s’agit d’en finir avec cette croyance de l’indignité, cette punition permanente que vous vous êtes donnée du fait d’être né. Votre naissance sur la Terre n’a pas été causée par le désir divin de vous punir. Bien au contraire, votre présence sur la Terre, j’aime à le rappeler, est le fruit de votre propre décision, de votre désir ardent de venir aimer, de venir faire vivre l’amour sur cette planète avec laquelle l’humanité s’est unie pour exercer son libre-arbitre, sa liberté.
Votre naissance n’est pas une dégradation de l’Esprit. Votre corps est rempli de la noblesse de l’Esprit que vous êtes. Tout en vous est absolument rayonnant de lumière et d’amour dès lors que vous acceptez de le voir, dès lors que vous acceptez de vous reconnaître et que vous cessez de vous diminuer, de vous étiqueter inférieur à l’Esprit, inférieur à ce qui serait parfait. La perfection est là, à l’intérieur de vous. La perfection est ce qui est accompli et vous êtes accompli puisque JE SUIS s’est manifesté parfaitement dans ce corps, depuis lequel aujourd’hui, vous me percevez, vous m’entendez, vous me captez.
Je vous invite à vous entraîner à ressentir la phrase qui va annuler celle qui vient d’être citée, en disant  : Ô, mon frère, je suis digne d’être à tes côtés  ». Et je sens sa joie d’entendre ces mots que je prononce pour remplacer ce «  Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir mais dis seulement une parole et je serai guéri  ». C’est  : «  Ô, mon frère, je suis digne de marcher à tes côtés et je reconnais ma perfection  ».
Et là, je sens que nous recevons sa bénédiction. Comme nous pouvons, nous-mêmes, le bénir, il nous bénit. «  Car la bénédiction n’est pas l’exclusivité des prêtres, des rabbins, des imans. La bénédiction est le propre de chacun qui se reconnaît rempli de l’Esprit et qui ainsi, offre l’Esprit à celui qui est à ses côtés. Je vous bénis et j’implore votre bénédiction si vous voulez bien accepter de me la donner  ».
Et donc, j’ose dire ici  : «  Ô Jésus, mon frère, je te bénis. Par l’Esprit que JE SUIS, je te bénis  ».

Je sens que cela provoque quelque chose dans mon corps. Je sens que mes cellules vibrent très fort, notamment tout le côté gauche et y compris dans le cerveau gauche. Je sens qu’il y a un tourbillon, une lemniscate, une circulation d’énergie en forme de huit, qui se fait entre Jésus et nous, Jésus et moi.
Mais j’associe toutes celles et ceux qui écoutent ces mots et qui sont extrêmement présents dans cette cérémonie qui n’en n’est pas une mais qui en est une tout de même. Je sens que cela me demande de déposer des choses humaines, de laisser toutes ces croyances selon lesquelles nous serions inférieurs à lui. Ce sont des croyances qui nous arrangent pour ne pas prendre la totale responsabilité de ce que nous avons à faire et notamment des bénédictions que nous avons à prononcer intérieurement ou avec des mots et qui sont adressées à toutes celles et ceux que nous rencontrons pour les aider à révéler à leur conscience l’Esprit qu’ils sont.
Voilà je sens ma conscience s’expanser, s’agrandir et je sens que Jésus nous propose de nous élever, de nous hisser sur les plans de nous-mêmes qui vibrent sur une fréquence élevée. Cela monte tout doucement, je suis maintenant en présence de Melchisédech, entouré de consciences solaires et je sens qu’il nous est proposé une communion, c’est-à-dire ce n’est pas une eucharistie, c’est une invitation à être ensemble, à communier, à mettre ensemble ce que nous sommes.
Melchisédech se propose de nous accueillir dans son registre, dans sa fréquence. Et, il nous invite à nous reconnaître dans cette fréquence que nous retenons, que notre JE SUIS contient mais que nous ne voyons pas depuis notre conscience terrestre.
Il nous dit  : «  Ouvrez les yeux, ouvrez les yeux de l’intérieur, ouvrez votre regard à l’intérieur de vous, car tous les plans de conscience de votre JE SUIS sont présents à l’intérieur de vous dans votre condition humaine. Vous avez tout transporté jusqu’ici sur la Terre et vous devez aujourd’hui savoir que vous avez la capacité de capter votre propre lumière, que vos yeux ne seront pas brûlés par votre lumière, que votre conscience ne sera pas explosée par la conscience.
Votre condition humaine a toute capacité à contenir la merveille que vous êtes. Votre condition humaine est tout à fait adaptée à la perception de votre divinité  ».

Je sens que quelque chose dans le corps s’ouvre et qu’il y a un lâcher-prise qui est demandé. Je lâche prise et je laisse faire. Je lâche prise, c’est-à-dire, je ne mets aucun contrôle sur ce qui se passe. Je dis un OUI total et sans restriction à ce que JE SUIS. Je ne cherche pas à savoir, je dis simplement OUI. Je ne cherche pas à mettre des mots, je dis OUI. Je ne cherche pas à raisonner avec ma raison, mais je veux bien résonner par la résonance avec ce que JE SUIS.
Je sens que là, il y a quelque chose qui se produit. Il y a un phénomène électrique, je ne sais pas si c’est le mot, pas magnétique en tout cas, mais c’est un phénomène ondulatoire, un phénomène vibratoire et il y a quelque chose qui se cale, qui s’harmonise.
Je suis humainement en résonance avec ce que JE SUIS spirituellement. J’accepte que mon corps, ma personnalité, ma conscience soient parfaitement en résonance avec l’Esprit que JE SUIS. Cela travaille fort, fort, fort. J’accepte que mon corps, ma personnalité, ma conscience soient en résonance avec ce que JE SUIS de toute éternité. Voilà, en informatique, on dirait qu’on télécharge quelque chose. On installe une information. Quand je dis «  on  », c’est nous-mêmes. J’installe et JE SUIS installe. Il n’y a vraiment plus aucune différence entre ce que JE SUIS de toute éternité et la manifestation ici sur la Terre. Je sens le corps qui s’expanse très fort, qui vibre. Je sens mon corps extrêmement vibrant. Cela me demande de me repositionner physiquement, de davantage détendre les jambes, sentir mon assise.

Je ressens maintenant qu’un axe de lumière de diamant, de cristal me traverse du sommet de la tête jusque dans le sacrum, bien planté dans la terre. Je sens que cet axe cristallin et je rends grâce au Maître Cristal qui est là, dont je sens la présence très fort, cet axe cristallin est en train de transmettre à toutes mes cellules, les informations dont j’ai besoin pour que mon corps devienne ce qu’il est appelé à devenir pour accompagner la Terre dans sa mutation, dans sa transformation.
Là encore, il ne s’agit pas de comprendre avec ma raison, mais de sentir dans mon corps les ondes qui se propagent depuis cet axe cristallin et qui informent toutes mes cellules, qui informent aussi mon sang, qui informent la moelle osseuse. Tous mes organes sont visités les uns après les autres, tous. Il est dit  :
«  Ce n’est pas la première fois que nous vous proposons d’installer en vous les nouvelles fréquences de votre corps. Elles sont nouvelles car elles correspondent à la forme future que vous allez donner à votre JE SUIS sur la Terre. Cela, pour l’instant, n’est pas entendable par la science qui ne voit que la matière et vous pouvez être un peu craintif lorsque vous entendez ce processus être nommé pour vous-mêmes.
Nous comprenons que vous soyez un peu réticent à l’accueil de cette information. Pourtant, le monde est en route, votre monde est en route. Comme vous le savez, la Terre suit le chemin qui est le sien pour devenir le soleil, que son programme personnel l’invite à l’être, vous avez avec elle, pris l’option de devenir aussi des soleils sans passer par la mort de votre corps physique.
Pour beaucoup d’entre vous, il semble que la mort du corps serait préférable à l’acceptation des mutations qui sont actuellement en train de s’installer, de se préparer. Pour autant, il est tout à fait possible de vivre cette mutation sans aucune difficulté, car tout est maintenant installé en vous et il suffit de laisser le processus se dérouler sans que vous n’ayez d’efforts à consentir.
Entendez que la plupart des humains n’a pas encore perçu cette notion du corps de demain et que la principale difficulté que vous rencontrez consiste à attendre que la famille humaine soit prête à recevoir les informations et à laisser s’opérer la transmutation. Votre position en première ligne de ces changements est source de vos difficultés. Mais si vous êtes informé, comme vous l’êtes actuellement, cela a vocation à faciliter pour vous, la vie sur la Terre, dans ces conditions.
La particularité qui vous est transmise aujourd’hui est celle d’être en capacité d’assumer la place que vous occupez. Certes, vous avez déjà accepté bien des aspects de votre mission, bien des aspects de votre position, mais là aujourd’hui, il est une officialisation de votre position, de votre place dans la fraternité humaine.
Pour faire un parallèle avec ce que vous connaissez sur la Terre, moi Melchisédech, je vous dis qu’aujourd’hui, vous recevez le contrat formel que je vous invite à signer  ».

Cela me fait racler la gorge, pourtant ce sont des choses qui nous ont déjà été dites, mais je sens que là, cela se passe à un autre niveau de réalité. Donc ce que je vois, c’est Melchisédech qui nous tend un parchemin, sur lequel sont notés les termes du contrat qui nous unit à lui et à nous-mêmes bien sûr, à notre JE SUIS. Et il nous montre chaque engagement que nous avons pris sur le plan de l’Esprit avant de venir nous incarner, avant (on peut dire avant parce que pour nous humains, il y a besoin de mettre une chronologie), lorsque nous avons eu l’élan de nous manifester sur la Terre, d’être Esprit manifesté sur la Terre. Il nous montre pour chacun d’entre nous, il nous montre, ligne par ligne  : «  Regarde, tu t’es engagé à cela, regarde, tu as dit ça, là tu t’es donné des outils, tu t’es doté de talents particuliers pour agir au nom de l’amour, pour faire vivre l’amour. Regarde, tout est noté, tout est là, à l’intérieur de toi.
Et il nous tend le parchemin et il nous dit  : «  Que fais-tu de cela  ? Acceptes-tu de reconnaître tout ce que tu t’es engagé à faire  ? Acceptes-tu de reprendre à ton compte humain ce que ton Esprit a voulu en venant sur la Terre  ? Tu es toi-même ton employeur et ton exécutant car, nul autre que toi, n’a de compte à rendre à toi-même. Je suis là pour te montrer la voie et non pas pour te juger ou t’évaluer.
Je suis là pour t’aider à te souvenir de ce que tu as décidé, de ce que tu as choisi. Je suis là pour mettre à jour les informations qui te concernent. Ensuite, il te revient de décider de ce que tu fais de ces informations qui émergent à ta conscience, que ce soit ta conscience humaine ou que ce soit la conscience globale de toi-même, celle dans laquelle tu es en cet instant  ».
Et sur le parchemin qu’il me tend, il y a une ligne écrit en rouge. Alors évidemment c’est analogique, ce n’est pas du tout une réalité. Mais il y a une phrase qui est écrite en rouge et il me signale que là, j’ai une attention particulière à porter à cette phrase qui est en rouge. Alors évidemment, je freine des quatre fers pour voir l’information sur laquelle il attire mon attention. Alors justement, il me dit  :
«  Il est écrit  : et là, tu feras attention  ». Donc c’est un appel à la vigilance, un appel au maintien de la conscience en toutes circonstances, un appel à toujours revenir à l’intérieur de moi avant d’agir, de ne jamais laisser les gestes se mettre en place sans que le Maître que JE SUIS ne l’ait décidé. C’est le rappel à la vigilance, cette phrase écrite en rouge sur le parchemin pour attirer mon attention.

«  En fait, tu devras pouvoir assumer tout ce que tu as fait sans rougir, sans regretter. C’est cela l’appel à l’attention, l’appel à la vigilance. En toute circonstance, tu dois décider par l’intérieur de toi et non pas par l’agitation des émotions, non pas par le fait de tes sentiments, non pas par le fait que ta personnalité peut mettre en mouvement en toi. C’est le discernement, c’est là l’attention que tu t’es demandée. C’est là le défi que tu t’es donné pour cette vie.  ».
Je peux dire que ce matin, je suis un peu privilégiée du fait qu’on me montre mon propre défi. Mais chacun de vous qui écoutez, pouvez ressentir la phrase qui est écrite en rouge sur le parchemin, s’il y en a une. Car il est probable qu’elle soit très personnelle, encore que  ! Il me disent  :
«  Oui, elle est très personnelle, mais ne cherche pas à t’abriter derrière une fausse modestie et admets que ce que tu dis pour toi vaut aussi pour ceux qui sont autour de toi, car ce qui est personnel, intime est souvent universel ainsi que tu le sais. Et, l’humanité dans son ensemble, est bien venue ici pour garder la maîtrise de sa vie et ne pas se laisser emporter par le courant des émotions, par les mouvements de sa personnalité. C’est pourquoi, ce qui est dit pour toi, vaut aussi pour le collectif  ». Voilà, c’est une petite leçon que j’accueille avec joie. Effectivement, cette histoire de la modestie, de la fausse modestie, qui voudrait toujours nous faire dire «  oui, mais c’est que moi, c’est que moi  ». Alors qu’en réalité, il est important de voir que dans la position que nous avons choisie de prendre sur cette Terre, en cette période d’évolution de l’humanité, il est important que nous voyons l’aspect significatif de nous-mêmes, l’aspect, on pourrait dire, leader dans le sens où nous incarnons personnellement les choses qui concernent la collectivité. C’est-à-dire que nous vivons individuellement, tous les paramètres du collectif. C’est cela, il me dit  :
«  C’est cela qui vous place dans la fonction du guide guérisseur de l’humanité  ».
Et Jésus intervient et dit  : «  Il en était de même pour moi. Je contenais dans mon Être humain tous les paramètres de l’ensemble de l’humanité. J’avais en parallèle de tous ces paramètres, le feu divin qui m’habitait et il en est de même pour vous. Vous êtes constitué absolument des mêmes éléments que l’ensemble de la fraternité humaine. Vous avez les mêmes aspects de votre personnalité, les mêmes peurs, les mêmes résistances, les mêmes doutes et parallèlement, vous avez le feu de l’Esprit qui parvient à votre conscience et qui vous permet d’agir en fonction de lui.
Mais vous n’êtes pas départi de tous les paramètres que les autres humains contiennent en eux. Les autres humains, si je peux parler ainsi, ont simplement un feu de l’Esprit qui couve en eux tandis que chez vous, il ne couve plus, il est actif.
Les braises en vous ne sont plus sous la cendre, elles sont de véritables flammes et elles sont à votre disposition pour agir. Tandis que chez vos frères et vos soeurs qui ne sont pas encore éveillés à la dimension de l’Esprit, les braises sont sous la cendre et attendent le souffle de l’Esprit que vous allez apporter pour à leur tour, s’enflammer  ».

Je sens que cela provoque chez moi une sorte d’excitation parce que c’est une autorisation à me reconnaître telle que je le sens depuis longtemps. C’est une autorisation à ne plus m’abriter derrière la modestie, mais au contraire, une autorisation à aller dans l’humilité, qui consiste à reconnaître ce que JE SUIS a choisi. C’est l’humaine que JE SUIS qui par orgueil, voudrait amoindrir l’envergure de ce que JE SUIS a choisi. C’est ce que me montre Melchisédech, «  c’est l’orgueil humain qui voudrait réduire ce que l’Esprit a décidé de dire. C’est votre désir de contrôler par votre personnalité qui impose de redessiner les contours de votre Être, qui réécrit la lettre de mission que vous vous êtes, à vous-mêmes, donnée en venant naître  ».
Et donc Melchisédech nous propose une espèce de dissolvant de cette orgueil humain, de ce contrôle humain. Il dit  :
«  Vous n’avez plus besoin de ce masque de la modestie qui cache le désir orgueilleux de décider humainement à la place du divin  ». Il nous propose, si nous le voulons bien, de déposer ce masque et de brûler le bonhomme carnaval. Il dit  :
«  C’est la fin du carnaval, vous pouvez brûler toutes vos hardes et tous vos masques pour que naisse enfin en vous, la vérité de ce que vous êtes  ».
On me montre une image d’aigle qui déploie ses ailes et qui s’élève.
«  Voilà, l’aigle peut naître enfin du carnaval. Le carnaval est terminé. Et accepteras-tu de te reconnaître dans l’aigle  ? ».
Cela fait deux fois en une semaine que j’ai l’image de l’aigle pour inviter à se reconnaître dans la puissance spirituelle. La semaine dernière, ce n’était pas pour moi, c’était pour quelqu’un d’autre. J’accepte cette image de l’aigle impérial :
«  Longtemps, vous avez entendu que vous êtes des rois et des reines et là, moi Melchisédech aujourd’hui, je vous invite à vous sentir empereur, à être à la tête de votre empire  ».

Je ne sais pas trop la différence entre un empereur et un roi, si ce n’est que l’empire est plus vaste que le royaume. Et que probablement, l’empereur n’est pas de la lignée royale mais plutôt quelqu’un qui se proclame sans forcément avoir de légitimité, mais je ne suis pas sûre. Et là en l’occurrence, ce qui m’est dit c’est que  :
« La légitimité n’est pas donnée par une lignée, la légitimité est donnée par toi-même. Il t’a fallu reconnaître le sang royal qui coule dans tes veines, il te faut maintenant te reconnaître empereur ou impératrice  ». Et on me dit de garder empereur, car l’impératrice ne serait que l’épouse de l’empereur.
«  Il te faut te reconnaître empereur, celui qui choisit de diriger son empire, celui qui se reconnaît dans la fonction du Maître absolu de sa vie  ».
Voilà, je sens quelque chose qui se pose à l’intérieur de moi. En fait, si je regarde bien ce qui se passait, je crois qu’il y avait une petite fille à l’intérieur de moi, qui contestait tout ce que disait Melchisédech. Je ne voulais pas la voir car devant lui, quelque part, je ne voulais pas faire celle qui était rebelle, mais en réalité, c’est pourquoi ma voix, à plusieurs fois, s’est éraillée.
Il y avait de la contestation depuis l’enfant blessé à l’intérieur de moi, l’enfant névrosé. Et donc, je peux dire que je dis oui totalement. Il n’y a plus de partie de moi qui se rebelle. La petite fille, qui était coincée dans son conditionnement humain, est sortie. Et c’est la totalité de moi qui dit oui.
Cela fait tout de même une petite douleur dans le cerveau gauche, un peu plus haut que la tempe, au-dessus de l’oeil gauche, cela fait quand même un peu mal, donc cela veut dire que ma rationalité n’est pas contente. Alors j’observe que ma rationalité n’est pas contente. Et le fait de le dire, remet en circulation l’énergie qui était coincée, la petite bulle, la petite poche qui était coincée est partie et s’est remise à circuler.
Je sens beaucoup de bonheur en moi, beaucoup de joie. Ce n’est pas la même joie que tout à l’heure. La joie de tout à l’heure était assez localisée à l’intérieur, c’est une petite place à l’intérieur de moi. Tandis que là, je sens de la joie de mes orteils jusqu’à ma tête, tout mon corps est joie.
Je peux dire  : «  Je suis la Joie, je suis Joie  ». Je sens que cette joie provient de l’accord parfait entre ce que JE SUIS en Esprit et ce que JE SUIS en humaine. Je sens que cette joie, c’est l’alignement parfait entre la volonté divine et la volonté humaine  : «  Ô, JE SUIS, que ta volonté soit faite, à travers mon corps, ma personnalité, ma conscience  ». Et de dire cela met toute mon énergie en circulation et apporte liberté, ouverture. Je sens qu’en disant cela, je me sens compétente pour faire ce qui est noté sur le parchemin qui m’a été montré tout à l’heure. Tous les engagements pris sont à ma hauteur. Tous les engagements choisis par JE SUIS sont parfaitement réalisables par l’humaine depuis laquelle je parle là maintenant.

Je vois comme un cône, je suis dans l’ouverture du cône et le cône est légèrement percé à l’extrémité et permet de voir, un peu comme une lunette, mais l’idée n’est pas de voir à l’extérieur du cône, c’est de recevoir dans ce cône la lumière de la Source. J’ai la tête dans l’ouverture du cône, c’est un cône en papier blanc et donc à l’extrémité, je ne vois que la lumière et je laisse entrer pleinement la lumière de la Source dans l’humaine que JE SUIS.
Et tout s’ouvre en moi, je suis en harmonie totale avec mon environnement. Du coup, je ne sais plus si cet environnement, il est spirituel ou humain. Les deux sont parfaitement ensemble. Il n’y a plus la notion de séparation. C’est à la fois, ce que je peux connaître dans des plans de conscience très élargis et en même temps, c’est là dans mon corps. Cette conscience large, cette conscience de l’Esprit que JE SUIS est ici sur la Terre dans mon corps.
C’est étrange, je ne sais pas si j’arrive à bien dire la perception que j’ai. C’est comme si j’avais transporté la conscience de l’Esprit, ici sur la Terre. Jusqu’à présent, je peux dire que pour pouvoir accéder à la conscience de l’Esprit, il me faut utiliser la propriété élastique de ma conscience et m’élever, là je me suis élevée et le fait de dire «  oui  » totalement à la mission, fait que c’est plutôt «  Je  » permet à l’Esprit d’être sur la Terre.
Évidemment, comme je ne suis pas seule, cela tombe bien, parce que plus nous serons nombreux à permettre à l’Esprit d’être sur la Terre, plus l’atmosphère que nous allons créer, va rendre évidente la présence de l’Esprit aux humains qui nous entourent. Cela me demande, pour maintenir cette vibration, de la vigilance.
Alors maintenant je sais que c’est en lien avec la phrase rouge de tout à l’heure. Cela me demande de rester vraiment à l’intérieur de moi et de ne pas vouloir me fondre dans la masse, dans la foule. «  Oui, tu peux aller dans la foule, mais, tu dois y aller dans la conscience de l’Esprit que tu transportes sur la Terre. C’est-à-dire que la vibration de la foule ne doit pas tuer la flamme de l’Esprit que tu portes en toi  ».
On me montre encore l’histoire de la cendre. «  La foule pourrait être la cendre qui étouffe la flamme. La braise elle, ne s’éteint pas, mais la flamme peut tout à coup disparaître et il faut ensuite la ranimer par le feu de l’Esprit, par le souffle de l’Esprit  ».

Et cela racle encore dans la gorge. Donc je vois bien ce qu’il y a à faire pour nous qui sommes là, c’est de toujours maintenir la conscience que nous sommes Esprit et que nous le manifestons sur la Terre. Et non pas que nous sommes humains qui essayons de retrouver l’Esprit. Voilà, c’est très fort. Je sens que l’information s’installe en moi.
Je vois une amphore en terre cuite comme celle que les archéologues peuvent parfois trouver lorsqu’ils font des fouilles et qui me ramène aux connaissances anciennes. Je sens, avec une certaine émotion, un lien avec des civilisations anciennes, avec des états de conscience où des humains étaient au fait de leur divinité, au courant, étaient conscients de leur divinité.
Voilà, je pense que ce lien était nécessaire. Alors je me demande s’il n’y a pas à inscrire cette information quelque part sur la Terre. Encore une fois, on me ramène vers les grottes du Périgord. L’autre fois, c’était les Eyzies. Et effectivement, il y a quelque chose là des temps anciens, qui est à retrouver et à mettre au goût du jour. «  Retrouver pour le faire vivre avec la conscience que vous avez acquise de vous-mêmes aujourd’hui, avec votre civilisation actuelle  ».
Il y a en tout cas une boucle qui se boucle là. «  La conscience de l’Esprit en vous était bien plus forte dans ces temps reculés mais vous n’étiez pas individualisés. Vous étiez encore très scotchés au plan divin et donc, très groupés. Il s’agit de retrouver cette conscience que vous êtes des Êtres divins et de la vivre dans l’individu que vous êtes chacun  ».
C’est là, la boucle qui se boucle. «  Retrouver la conscience de votre divinité, mais l’adapter au monde tel que vous le vivez aujourd’hui, l’adapter à la conscience humaine actuelle et donc à la conscience humaine individuelle  ».

Je peux dire que cela été laborieux et en même temps, facile. Je ne sentais pas de résistances dans le processus qui s’est joué ce matin. Je sentais quelque chose de très «  outillage  », très «  pratico-pratique  » et en même temps, je vois bien comment ma voix était cassée à plusieurs reprises, ma voix était éraillée, perdait sa clarté. Et donc, je vois bien comment les résistances humaines se sont interposées au fur et à mesure et que parallèlement à cela, la volonté de dire oui a toujours été présente. C’est-à-dire que ces résistances se sont effacées une à une au fur et à mesure de l’avancement.
Je sens que c’est terminé, que ce qui était à faire aujourd’hui est fait. Je peux dire la sensation qui m’est donnée. C’est à la fois, nous sommes allés dans des détails et à la fois, nous étions dans quelque chose d’extrêmement général, dans quelque chose qui à l’air du pointillé et qui en réalité, est primordial pour l’avancement de la conscience humaine. Il y a un paradoxe, il y a toujours eu un paradoxe dans cette guidance d’aujourd’hui, où à la fois, j’étais dans un état de conscience très élevée, et à la fois, très présente à la réalité humaine.
Je vais remercier le monde spirituel, Melchisédech et les consciences solaires qui étaient avec lui. C’est une formation très individualisée. Je remercie aussi Jésus et je le bénis. Je me souviens que je peux le bénir et qu’il a besoin de ma bénédiction. Je remercie bien sûr, l’Archange Michaël, Maître Cristal, Marie. Et je remercie bien sûr, les humains qui sont là, je vous bénis aussi de même que je me sens bénie de vous aussi, de la même manière.